Mais le 20 juillet 2018, on apprend qu'au Nouveau Brunswick, la société NB se fait rembarrer :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1113882/compteurs-intelligents-nouveau-brunswick-refus-rejet-commission
La Commission de l'énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick (CESP) a refusé vendredi la demande d'Énergie NB de déployer des compteurs intelligents dans la province.
C’est un revirement de situation pour Énergie NB. La CESP a jugé que l’agence gouvernementale n’était pas arrivée à justifier son projet, évalué à 100 millions de dollars.
Énergie NB doit obtenir l’approbation de la CESP pour tout projet supérieur à 50 millions dollars.
Lorsqu’elle a proposé l’adoption des compteurs intelligents, Énergie NB a indiqué que le coût de ces compteurs allait excéder les profits par un peu plus d’un million de dollars, ce qui n'a pas plu à la CESP.
Lors de ses audiences avec la Commission, Énergie NB a tenté de modifier ses calculs pour démontrer que les profits pourraient être plus importants.
Or, la CESP n’a pas été convaincue par les démonstrations d’Énergie NB et a statué que les coûts d’installation des compteurs intelligents seraient plus élevés que les profits qu’ils pourraient générer.
Il faudrait que les bénéfices pour les consommateurs soient plus importants que le coût de ces appareils
, peut-on lire dans le rapport de la CESP.
La Commission a toutefois mentionné que les compteurs intelligents n'étaient associés à aucun risque pour la santé des clients.
La CESP a même invité Énergie NB a proposer le projet de nouveau lorsqu’elle aura un argument financier plus convaincant.
Une baisse des coûts pour les consommateurs est aussi à prévoir dans la prochaine année, car la CESP a refusé une demande d’Énergie NB pour augmenter ses coûts d'exploitation de 8,7 millions de dollars.
Elle a plutôt demandé à l’agence de réduire ses coûts afin de faire baisser la facture des consommateurs.
Énergie NB doit d’ailleurs présenter de nouveaux calculs à la Commission la semaine prochaine afin de déterminer les taux de réduction exacts auxquels auront droit les consommateurs, mais ceux-ci devraient être autour de 1 %.