Les trois sources de rayonnement du Linky

Les quatre sources de rayonnement du Linky

1. Le compteur lui-même

2. L'ERL

3. Le CPL de tous les compteurs de la grappe dans le réseau de fils 

4. Le concentrateur

ANSES :  « un concentrateur gèrera entre 250 et 600 compteurs. Dans quelques cas très spécifiques (quartiers de haute densité), une grappe pourra contenir plus de 1000 compteurs. »

Maisons-Alfort, le 7 juin 2017
AVIS RÉVISÉ
(Annule et remplace l’avis du 5 décembre 2016, cf. suivi des révisions en Annexe 1.) 
de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à l’évaluation de l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les « compteurs communicants »

Le compteur est sollicité une fois par jour pour la télé-relève (collecte) des index de consommation. Cette transmission se fait entre minuit et 6 heures du matin et dure moins d’une minute. Il est également sollicité plusieurs fois par jour pour vérifier son bon fonctionnement ou pour d’autres tâches (télé-opération ou fonction de répéteur5 par exemple) par le concentrateur. (p. 6/24)


Concernant les effets à long terme, les conclusions du rapport de l’Agence publié en 2009 (Afsset, 2009b) sont toujours d’actualité : « Peu d’études expérimentales et épidémiologiques sont disponibles concernant les effets des champs électromagnétiques des fréquences [utilisées par le CPL] sur la santé. L’analyse [des] études [disponibles] ne permet pas de conclure définitivement quant à l’existence ou non d’effet délétère lié à des expositions aux radiofréquences dans la bande 9 kHz – 10 MHz à des niveaux non thermiques »

Par ailleurs, les compteurs de type Linky produisent sur le réseau domestique des signaux qui peuvent être équivalents à ceux des parasites créés notamment par la mise en route d’appareils domestiques (courants transitoires à haute fréquence). Actuellement, il n’existe aucune donnée suggérant que les courants transitoires à haute fréquence puissent affecter la santé aux niveaux d’exposition mesurés.(p.13)


Le CPL est permanent !

Pendant la période de mesure (30 min), en journée, dans un logement avec compteur Linky G1 installé depuis environ 4 mois, une moyenne de 4 à 6 trames (durée 140 millisecondes) par minute a été enregistrée. Toujours dans le même logement, des mesures ont été réalisées la nuit, afin d’essayer d’identifier la trame de collecte de l’index de communication journalier. Si à certaines périodes de la nuit on observe une augmentation significative du nombre et de la durée des trames, il n’a pas été possible d’isoler la trame de collecte, en raison notamment du trafic important de communications Linky. p. 16

Dans un logement non équipé de compteur Linky, mais situé à proximité d’autres logements déjà pourvus, l’exposition aux signaux CPL existe, avec cependant des niveaux d’exposition plus faibles.(p.22)


On est bien des cobayes ! 

En particulier, compte tenu du déploiement distinct de deux technologies de compteurs (G1 jusqu’à fin 2016, G3 à partir de 2017), les compteurs G3 devront faire l’objet d’une campagne de mesure de l’exposition engendrée au domicile, sur le modèle de celle réalisée par le CSTB pour l’Anses pour la première génération de compteurs. Le cas échéant, l’Anses pourra réévaluer ses conclusions au regard des nouvelles données récoltées. (p.18)



Date de création : 12/08/2018 16:55
Catégorie : - Matériel
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