Internet of Things - Internet des Objets

Comme toujours, depuis 1945,  des termes anglo-américains prolongent l'invasion américaine du plan Marshall et remplacent les mots français, (impacter, booster, remplacent chacun une vingtaine de verbes et d'expressions) avec la complicité veule et ignare de nos gouvernants et des animateurs télé (ils sont souvent mariés d'ailleurs) (cf. Claude Hagège  La Pensée Unique). J'aime beaucoup l'anglais, mais ce mélange-là ignoble, non. Je préfère choisir mes mots et résister à l'envahissement de la ZAD qu'est mon cerveau

Ne nous y trompons pas : c'est le même non que j'oppose aux compteurs communicants, qui ne sont que les derniers avatars de la zombisounoursification générale avec la numérisation totale du monde.

And the"so connected" MEL carries on keeping up with this ludicrous and deadly fashion which consists in killing as many French words as possible. For Things don't think, and this is indeed -things- that so many of us let themselves be turned into*  

L'Internet des objets, IdO, ou IoT (Internet of Things), est un scénario dans lequel les objets, les animaux et les personnes se voient attribuer des identifiants uniques, ainsi que la capacité de transférer des données sur un réseau sans nécessiter aucune interaction humain-à-humain ou humain-à-machine. La télévision figure bien sûr au premier rang des outils de Big Mother. Le Nombre binaire mouline l'humanité, la machinisant inexorablement, avec son accord candide... 

*Et la "si connectée" MEL continue à tenir la cadence de cette mode ridicule et délétère qui consiste à tuer le plus possible de mots français, tandis que l'intelligence humaine de ces ingénieurs-hommes-d-affaires-nous-vous-simplifions-la-vie se réduit en effet à leur concept imbécile d'intelligence artificielle. Car les choses ne pensent pas, et c'est malheureusement en "choses" que tant d'entre nous se laissent transformer, inconsciemment, par fatigue, naïveté et paresse.


Extrait de la lettre de refus de Stéphane Lhomme à GRDF, téléchargeable sur son site : http://refus.linky.gazpar.free.fr/lettre-refus-gazpar.pdf.

"- Les nombreuses données que vous voulez collecter sur nos vies grâce aux compteurs communicants ne seront d'aucune utilité pour nous, mais vous intéressent par contre énormément dans le cadre du BIG DATA. Je ne vois pas pourquoi je vous aiderais à capter toutes ces informations sur ma vie. Si vous tenez tant à savoir à quelle heure je me lève, quand je suis chez moi ou pas, quand je me douche, quand je cuisine, etc, c'est parce que vous espérez gagner beaucoup d'argent en revendant ces données à toutes ces sociétés commerciales qui veulent me démarcher de façon précise et ciblée. Sans parler des autorités qui veulent pouvoir contrôler en continu les citoyens, jusque dans leur logement, sous prétexte de chasser le terroriste ou le délinquant…

- Vous prétendez vouloir installer ces compteurs pour notre bien mais nous savons que, outre la Big data, vous faites cela en réalité pour le business de "l'internet des objets" (IoT) dans le cadre de "l'alliance Wize" que vous animez avec votre maison mère Engie (cf cet article édifiant : http://www.larevuedudigital.com/grdf-et-suez-tentent-dimposer-leur-standard-radiodans-liot-industriel/ )..

- Comme votre cousin électrique Enedis, vous jurez que les informations collectées sur nos vies ne seront utilisables qu'avec notre accord mais, une fois vos compteurs espions installés, vos belles promesses pourront être balayées en quelques secondes : savez-vous qui sera au pouvoir en France dans quelques mois ou quelques années ?

La seule façon de protéger ces données… est de s'assurer qu'elles ne soient pas collectées et, de fait, de garder les compteurs ordinaires.

- Comme votre cousin électrique Enedis et comme les sociétés d'eau qui, elles aussi, tiennent tellement à nous mettre des compteurs communicants, vous nous assurez de l'innocuité des ondes électromagnétiques générées par ces compteurs. C'est oublier un peu vite que le problème vient justement de l'arrivée de TROIS programmes de compteurs communicants (électricité, gaz, eau), qu'il ne s'agit pas seulement de compteurs mais aussi d'une multitude d'appareils (répéteurs, répartiteurs, concentrateurs) qui doivent être installés dans les rues, sur les habitations, dans les transformateurs de quartier, etc., sans oublier le renvoi de toutes ces données par téléphonie mobile."

- Pourquoi devrions nous servir de cobayes pour compter les cancers dans 5 ou 8 ou 15 ans ? Nous préférons garder les compteurs ordinaires dont nous savons qu'ils ne posent aucun problème, ne nous mettent pas en danger et, jusqu'à preuve du contraire, comptabilisent correctement nos consommations…


Date de création : 03/08/2018 09:10
Dernière modification : 09/12/2018 19:13
Catégorie : Linky : Le compteur-capteur communicant : toutes les questions - Internet des Objets
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