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ils refusent de payer 670 €, le fournisseur bride leur compteur à distance en répression

Linky : ils refusent de payer 670 €, le fournisseur bride leur compteur à distance en répression

https://www.midilibre.fr/2021/10/28/linky-ils-refusent-de-payer-670-le-fournisseur-bride-leur-compteur-a-distance-en-repression-9895486.php

Un couple de l'Eure s'oppose au règlement d'une facture supplémentaire qu'il trouve injustifiée. En représailles, la puissance du compteur a été réduite, ce qui ne suffisait pas pour vivre convenablement.

En baissant la puissance de leur compteur électrique Linky de 9 à 3 kWh et en les menaçant de le réduire à 1, le fournisseur d'énergie a fini par avoir gain de cause au bout de quelques mois.

Un couple habitant Amfreville-sous-les-Monts dans l'Eure a été en guerre avec son fournisseur d'électricité depuis la pose d'un compteur Linky en 2019, comme le rapporte Paris Normandie.

2 700 euros d'électricité payés

Le compteur posé sans qu’il soit informé, a fait selon lui grimper sa note d'électricité à l'époque.

La femme explique que la facture "a été multipliée par quatre par rapport aux six premiers mois de 2019, sans avoir modifié nos habitudes." Donc en 2020, ils doivent payer 2 700 euros, alors qu'ils ont en parallèle des appareils qui fonctionnent au gaz.

Ils décident alors de changer de fournisseur à la fin de 2020.

Une facture supplémentaire dont ils ne comprennent pas le montant

Mais ils vont recevoir une facture supplémentaire de 670 euros pour une période de 52 jours pourtant déjà comprise dans leur contrat.

Ne comprenant pas le montant et à quoi il correspond, ils refusent de payer. 

Le fournisseur leur baisse leur capacité de consommation, mais il continue de les prélever tous les mois

Comme le couple refuse de payer, le fournisseur ne s'embarrasse pas. Tant que les 670 euros n'auront pas été réglés, leur consommation ne pourra pas être supérieure à 3 kWh - leur contrat stipule au départ 9 kWh.

Et grâce au compteur Linky, la démarche est effectuée à distance. Leur prélèvement mensuel est pourtant toujours effectif.

Une baisse handicapante

Et cette baisse de 6 kWh va être très handicapante pour le ménage. Parents d'une fillette de 2 ans et attendant un deuxième enfant, la vie va se compliquer.

Comme l'explique la femme, il n'était pas possible d'allumer plus d'un radiateur avec le cumulus. "Le linge, il fallait le laver à la main ou l'apporter à la laverie."

Médiation nationale de l’énergie contactée

Face à cette "prise d'otage" de leur fournisseur, ils décident de s'adresser à la Médiation nationale de l'énergie qui est censée résoudre les litiges avec le fournisseur d'énergie.

L'organisme leur aurait spécifié qu'il y avait bien une "anomalie" dans leur dossier, mais qu'il ne pourrait pas faire grand-chose.

Le couple a fini par céder au bout de sept mois et a dû régler la facture sans savoir à quel montant elle correspondait.

D'autant plus que le fournisseur commençait selon eux, à les menacer de baisser le compteur à 1 kWh.

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« Ça nous pourrit la vie » : le bras de fer entre une famille et son fournisseur d’électricité

Un couple d’Amfreville-sous-les-Monts fait face à une explosion de sa consommation d’électricité depuis la pose d’un compteur Linky. Le fournisseur d’énergie a baissé la puissance du compteur parce que les époux refusaient d’honorer une régularisation astronomique. La famille a fini par payer.

https://www.paris-normandie.fr/id244150/article/2021-10-25/ca-nous-pourrit-la-vie-le-bras-de-fer-entre-une-famille-et-son-fournisseur?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Dlastyear%26sort%3Ddate%2520desc%26word%3Dca-nous-pourrit-la-vie-le-bras-de-fer-entre-une-famille-et-son-fournisseur

Elle nous a demandé de préserver son anonymat et celui de ses fournisseurs d’énergie successifs, « par peur des représailles »Le cas de Morgane, domiciliée à Amfreville-sous-les-Monts, n’est pas isolé, et son témoignage apportera sans doute de l’eau au moulin des détracteurs du compteur intelligent Linky. La trentenaire assure pourtant ne pas être dans les rangs des anti-Linky. « J’en avais déjà un dans mon ancien logement, au Grand-Quevilly, et je n’ai jamais eu de problème. »

 Une facture d’électricité multipliée par quatre

Depuis le mois de juillet 2019, et la pose à son nouveau domicile de la technologie communicante d’Enedis - « sans que j’en aie été informé » - en lieu et place de son ancien compteur électronique, Morgane et son compagnon vivent « un enfer »Comme de nombreux usagers en témoignent régulièrement dans les médias ou sur les forums, la mère de famille a observé une explosion anormale de sa consommation et une hausse vertigineuse de sa facture d’électricité à partir de cette date. « On s’est installé ici en janvier 2019. Tout était stable et correct. Ensuite, ma facture a été multipliée par quatre par rapport aux six premiers mois de 2019, sans avoir modifié nos habitudes. »

Montant de la douloureuse : 2 700 € en 2020. Selon elle, l’inflation du prix de l’énergie « ne peut pas tout expliquer »« Dans la cuisine, le four et la plaque fonctionnent en plus au gaz, pas à l’électricité. »

 On lui réclame 670 € pour 52 jours !

En changeant de fournisseur en fin d’année 2020, Morgane pensait régler son problème. Il n’a fait au contraire qu’empirer. « Alors qu’on avait signé un contrat de 120 € mensuel, on a reçu une facture supplémentaire de 670 € correspondant à 52 jours de consommation en janvier et février 2021. Il fallait payer tout de suite. On a refusé, car on ne comprenait pas. »

La sanction n’a pas tardé. « En avril, ils ont réduit la puissance de notre compteur électrique de 9 à 3 kilowattheures, alors même qu’on était toujours prélevé mensuellement. Ils ne voulaient rien savoir. »

 Au bout de sept mois, elle cède face aux pressions de son fournisseur d’énergie

L’impact au quotidien est immédiat, alors même que Morgane, déjà maman d’une petite fille de 2 ans, vient d’apprendre qu’elle est à nouveau enceinte. « On avait juste assez pour un radiateur et le ballon d’eau chaude. Le linge, il fallait le laver à la main ou l’apporter au lavomatic. » Elle se tourne alors vers la Médiation nationale de l’énergie. « Ils m’ont confirmé qu’il y avait une anomalie, mais que dans ce genre d’affaire, c’était le pot de fer contre le pot de terre. »

Son fournisseur, lui, maintient la pression pendant sept mois. Jusqu’à il y a deux semaines. « Si on ne payait pas la facture de 670 €, ils nous menaçaient de baisser la puissance à 1 kilowattheure. On a cédé. C’est dégueulasse. »

Morgane et son compagnon vivent malgré tout toujours dans la hantise. « On se chauffe au minimum avec les radiateurs, on vérifie tout, de peur d’avoir à nouveau de mauvaises surprises. Ça nous pourrit la vie. »


Date de création : 01/11/2021 17:09
Catégorie : Quelles économies ? -
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