Covid-19 et Linky

Christian Estrosi souhaite que les données envoyées par les compteurs Linky à Enedis soient examinées par l'État,

Pour vérifier la non-occupation des résidences secondaires   

Le , par Axel Lecomte

Enedis pourrait donc consulter la consommation des compteurs électriques, dont Linky, qui compte actuellement plus de 243 000 installations à Nice et environ 23,4 millions dans toute la France. Le déploiement de ce compteur communicant est inscrit dans la loi relative à la « transition énergétique pour la croissance verte », en application de deux directives européennes datant de 2006 et 2009. D’ailleurs, Enedis vise à poser 35 millions de compteurs Linky à l’horizon 2021.


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Alexandre Adler Le rapport de la CIA
Comment sera le monde en 2020
imprimé en 2005  Robert Laffont

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Nice, Marseille, la liste est longue des mégapoles en cours de numérisation, de connexion totale ; avec notre accord ou et surtout dans notre indifférence ; Lille est sur la liste bien sûr. avec la promotion indéfectible de Martine Aubry, et de tous les autres membres du personnel politique, quelle que soit leur étiquette.  Même les élites ont depuis longtemps perdu la vision globale du monde monstrueux par l'immensité et la complexité dont ils sont les zélés constructeurs.

Incapables de lire les auteurs qui "décryptent" la situation, incapables de comprendre que leurs éoliennes, panneaux photovoltaïques, piles à hydrogène, voitures électriques, biomasse, qu'est-ce que j'oublie ? que toutes ces machines, tuent, gaspillent les ressources, l'énergie et produisent leurs gaz à effet de serre bien loin de là où elles ont implantées, d'où leur appellation criminelle de "propre".  Responsables et coupables.

L'une des raisons pour lesquelles Linky n'est pas entré chez moi (n'en déplaise aux "experts" illettrés ou complices), c'est bien que je me sens suffisamment pisté, suivi à la trace numérique, pour avoir dit Stop.

Pas de wifi,
ni de CPL internet-décodeur-TV,
ni de DECT,
ni de blue-tooth chez moi ni dans ma voiture,
pas de GPS.

Mais je rassure les zombisounours : j'ai un petit stock de bougies au cas où, et la déco ""caverne", bon... j'hésite encore...). Ça ne m'empêche pas de faire des sites web, étonnant non ?

Bien sûr je suis déjà un homme nu, Bien fliqué comme il faut. Avec mon ordiphone, ma CB, mon adresse IP, et bien d'autres traces que j'oublie ou ne connais pas. Donc ça ira comme ça ! N'en jetez plus !  Je ne prends pas ! Je renvoie, je refuse, je rejette la suite.  Je n'ai même pas de machine expresso à capsules, mais encore un modèle manuel qui ne s'arrête pas tout, avec un porte-filtre qu'il faut remplir à la main, comme les pros dans les cafés.  Vous sauriez encore vous en servir ? Oui, sans doute, mais il faut réapprendre le geste... Mais puisque ça peut se faire automatiquement ! C'est si prrrratique ! 

Et oui, je reçois le wifi et le CPL des voisins, je baigne dans la 3G, la 4G, la 4G+, et bientôt la 5G, je respire les particules vertes de Madame Aubry.  
Quel intérêt alors ? M'empoisonner le moins possible et, quelle idée farfelue, essayer de maintenir mon goût pour la liberté en vie... Tenir tête !

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Nice, Marseille, la liste est longue des mégapoles en cours de numérisation, connexion totale ; avec notre accord ou ou notre indifférence ; avec la promotion indéfectible.  

Ville-machine, société de contrainte

Pièces et main d'œuvre

D’abord, un peu de mise à jour technologique. Le réseau de connexion sans fil à très haut débit 5G déploie ses antennes. L’entrepreneur transhumaniste Elon Musk expédie à cet effet 20 000 satellites cernant le ciel terrestre. Plus de mille « villes intelligentes » (smart city) sont en projet dans le monde, dont la moitié en Chine. La France teste Alicem, « solution d’identité numérique régalienne » sur smartphone, avec authentification par reconnaissance faciale, pour dématérialiser 100 % des services publics d’ici 2022. La smart city est le produit du numérique et de la métropolisation. Les technocrates nous l’annoncent comme un fait accompli : 80 % de la population mondiale s’entassera dans les métropoles en 2050. D’où l’impératif d’une organisation rationnelle de l’ordre public, c’est-à-dire d’une police des populations – au sens de gestion et discipline - optimisée par un pilotage centralisé et automatisé. Seul moyen pour la ville-machine de fluidifier ses réseaux, ses flux et stocks de marchandises et d’individus-fourmis, d’éviter les blocages et la panne.....

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Les secrets de Linky

Ce qu’on apprend en infiltrant une réunion de la Métro  Grenoble

dimanche 5 juin 2016 par Pièces et main d’œuvre

Pièces et main d'œuvre

[...] À propos de la collecte et de l’usage des données Sylvain Bouchard, un geek de La Péniche (une boîte qui vend des prestations sur le web), rappelle que nul ne peut maîtriser l’usage de ses données personnelles sur le net, et que la sécurité des systèmes informatiques n’existe pas. Il nous apprend que les données de Linky seront transmises par ERDF à la collectivité locale, de façon anonymisée à l’échelle d’un ou plusieurs bâtiments. Olivier Masset, directeur régional d’ERDF – pardon, d’Enedis -, concède : « Les données sont consolidées (i.e centralisées) à la maille IRIS ». Voilà autre chose. Qu’est-ce à dire ? Demandons à l’Insee, grand collecteur de données. « Les communes d'au moins 10 000 habitants et la plupart des communes de 5 000 à 10 000 habitants sont découpées en IRIS. Ce découpage, maille de base de la diffusion de statistiques infracommunales, constitue une partition du territoire de ces communes en "quartiers" dont la population est de l'ordre de 2 000 habitants. La France compte environ 16 000 IRIS. » 4 L’Etat gère son cheptel humain de façon fine et rationalisée, grâce aux statistiques. Vous savez désormais que vous habitez une maille IRIS, laquelle est découpée, analysée, classée afin d’être administrée selon les normes liées à la quantification de nos existences. Avec les statistiques à la puissance cybernétique - le big data - nos vies sont pilotées par des machines. Linky fournira donc des données précises sur votre rue, votre quartier ou votre village. La loi sur la transition énergétique prévoit que les propriétaires d’immeubles et les collectivités aient accès à ces informations. Il ne s’agit donc pas, comme le prétend Enedis, de conserver pour nous seuls les données sur notre vie privée. D’autant que certaines collectivités, comme Grenoble, ou Enedis lui-même, ne jurent que par l’open data5 , ce qui, souligne Sylvain Bouchard, permet à des « acteurs tiers » de les utiliser. Comprenez, de vous harceler pour vous vendre leur camelote, sur les bases notamment du géomarketing, qui vous localise, analyse vos données et vous cible. « Dis-moi qui tu es et où tu vis, je te dirai ce que tu consommes », clame une boîte spécialisée.6 Avec Linky et les objets connectés, vous n’avez plus rien à « dire » vous-mêmes : vos gadgets vous dénoncent.

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Date de création : 11/04/2020 19:26
Catégorie : - Cybersécurité
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